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Le monde d’après, c’est maintenant.

L’espace de quelques jours, accordons-nous un peu de temps, de petits bonheurs ou de retrouvailles, soyons indulgent·e·s avec nous-même, rêvons et savourons ces fêtes de fin d’année.

Selon le Rapport Meadows [Massachusetts Institute of Technology (MIT)], pour conserver un monde vivable, il nous faut massivement moins travailler, moins transformer de matières, moins dépenser d’énergie. On suppose souvent que c’est impossible, pourtant, nous l’avons déjà expérimenté en 2020 à cause du confinement.

Ce confinement nous a permis de confirmer des faits essentiels à la construction d’un monde plus juste, plus respectueux de l’avenir. Ne les oublions pas :

  • Les activités réellement essentielles ne sont souvent pas assez valorisées. Il est impératif de revoir nos échelles de valeurs, notre distribution des revenus.
  • En cas de diminution massive des activités, beaucoup de personnes se retrouvent sans aucune ressource. Nous devons améliorer la redistribution des ressources.
  • Pour celles et ceux qui avaient un revenu, le plus difficile était d’être privé de certains membres de leurs familles, ami·e·s, voisin·e·s ou collègues. Les relations humaines, le partage, les échanges, la solidarité sont essentiels à nos vies.
  • Une baisse massive de nos activités est efficace pour diminuer les pollutions, améliorer la qualité de l’air, laisser la vie s’épanouir : notre environnement peut radicalement s’améliorer en ralentissant nos activités.

Ainsi, les vacances, les pauses, les retrouvailles, les fêtes ne sont pas seulement essentielles à nos vies, elles sont aussi essentielles à la vie.

Alors, ne boudons pas notre plaisir. Entretenons les fondations du monde qui aurait pu naître après le confinement. L’espace de quelques jours, accordons-nous un peu de temps, de petits bonheurs ou de retrouvailles, soyons indulgent·e·s avec nous-même, rêvons et savourons ces fêtes de fin d’année.

Joyeuses fêtes à toutes et tous !

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Adapter la ville, respecter les arbres

Il est temps d’oublier les slogans et d’embellir Rezé de milliers d’arbres supplémentaires, partout où ceci est possible. Il est temps de ne pas se contenter de chercher à compenser mais d’agir volontairement pour limiter les dérèglements climatiques et leurs conséquences.

En 2020, la liste Bien Vivre à Rezé affichait l’objectif que, partout à Rezé, dans toutes les directions où se porte le regard, il y ait toujours un arbre en vue.

Pour sa part, la liste du précédent maire de Rezé, Gérard Allard, planifiait de planter 10.000 arbres.

Dès le premier tour, les rezéen-ne-s qui ont voté n’ont pas choisi ces listes mais ont placé en ballotage très favorable la liste Rezé Citoyenne. Alliée à Rezé à Gauche Toute, elle a confirmé sa victoire lors du deuxième tour des élections municipales.

Loin des ambitions des listes vaincues, un article mis-à-jour le 22 février 2021 sur le site internet de la ville de Rezé, sous le titre « 1 arbre abattu = 1 arbre planté » après avoir expliqué que les abattages n’étaient planifiés que lorsque ceci était nécessaires, indiquait que « En 2021, 42 arbres seront abattus et 53 replantés en compensation directe de ces interventions. »

Un article scientifique, publié le 15 janvier 2014 dans la revue « Nature », émettait l’hypothèse que les vieux arbres captaient infiniment plus de carbone que les plus jeunes, car leur croissance rapide ne suffisait pas à compenser leur plus petite taille. Ainsi, planter un arbre quand on abat un arbre ne compense pas mais aggrave les bouleversements climatiques.

Il est temps d’oublier les slogans et d’embellir Rezé de milliers d’arbres supplémentaires, partout où ceci est possible. Il est temps de ne pas se contenter de chercher à compenser mais d’agir volontairement pour limiter les dérèglements climatiques et leurs conséquences.

Par exemple, pour le château de Rezé, écoutons la volonté des habitantes et habitants de ne pas construire de nouveaux immeubles place Odette Robert mais d’embellir et rafraichir la ville en y aménageant un espace vert arboré, un espace pacifié et convivial.

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Calme et recueillement

Nous appelons tous les rezéens et toutes rezéennes le souhaitant, ce 7 octobre, à 20H, à observer une minute de silence.

Ce mois d’octobre s’inscrit dans les multiples suites de la Nakba : l’expulsion des hommes, femmes et enfants de Palestine entre 1947 et 1949.

Ce mois d’octobre est celui de l’anniversaire de l’inacceptable massacre, le 7 octobre 2023, de civils israéliens par le Hamas.

Ce mois d’octobre est celui de l’anniversaire de l’inacceptable accélération, après le 7 octobre 2023, du massacre des civils palestiniens par Israël.

Nous n’avons pas envie d’utiliser l’intégralité des 1800 caractères qu’on nous accorde pour rappeler le nombre insupportable de femmes et d’enfants tué·e·s, mutilé·e·s, privé·e·s de liberté, déplacé·e·s, privé·e·s de soin, de nourriture ou d’eau potable, pour rappeler les violations des droits humains et les crimes de guerre.

Nous appelons au respect du droit international et à la paix.

Nous appelons tous les rezéens et toutes rezéennes le souhaitant, ce 7 octobre, à 20H, à observer une minute de silence.

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Redécouvrir nos valeurs fondamentales

La République française ne définit pas ce qu’il faut être pour être français mais ce qu’il faut respecter. Ainsi, la République française a pu, peut et pourra assimiler toutes les femmes, tous les hommes, toutes les cultures et demeurer une et indivisible.

Contrairement aux prévisions de l’ensemble des experts, les extrêmes droites n’ont pas gagné les élections législatives. Le peuple français reste attaché aux valeurs fondamentales de la république française.

Nous sommes une République indivisible, laïque, démocratique et sociale :

La République française ne définit pas ce qu’il faut être pour être français mais ce qu’il faut respecter. Ainsi, la République française a pu, peut et pourra assimiler toutes les femmes, tous les hommes, toutes les cultures et demeurer une et indivisible.

qui défend :

la liberté

La fraternité

L’égalité

Nous sommes des femmes et des hommes libres d’être nous-même, sans modèle pré-établi.

Nos lois reconnaissent l’égalité de toutes les femmes et de tous les hommes, quelles que soient nos origines réelles ou supposées.

La nation permet à toutes les femmes et tous les hommes de travailler pour subvenir à leurs besoins. Si une personne ne peut travailler, du fait de son état ou des conditions économiques, la collectivité doit lui garantir une vie décente.

Pour mieux défendre nos valeurs fondamentales, il faut diminuer la distance entre les élu-e-s et les citoyen-ne-s. Agissons sans attendre les prochaines élections.

Osons questionner nos certitudes.

Affirmons la nécessité démocratique d’un dialogue citoyen permanent.

Partageons les projets au plus tôt de leur préparation pour mieux entendre les critiques, pour diminuer les incompréhensions, les sentiments d’abandon ou de trahison.

Diminuons les avis technocratiques et les opérations de communication pour mieux écouter les rezéennes et rezéens. Par exemple, pour le château de Rezé, écoutons la volonté des habitantes et habitants de ne pas densifier ce quartier et de ne pas en exproprier celles et ceux qui y ont construit leur vie.

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Electrosensibilité, parlons-en !

Vous vous sentez concerné par l’effet des ondes sur notre santé ?


Maux de tête, fatigue, problèmes de concentration, troubles du sommeil, acouphènes, picotements, palpitations cardiaques…

Autant de symptômes que nous pouvons ressentir avec toutes les ondes qui nous traversent, qui affectent notre corps et compliquent notre quotidien.
Comment bien vivre dans cette société qui se veut hyper-connectée ?

A l’occasion de la Journée Mondiale de l’électrosensibilité, nous vous invitons à nous rencontrer pour partager nos expériences :

Comment vivez-vous aujourd’hui en tant qu’électrosensible ?
Quels outils utilisez-vous pour vous protéger ?
Quelles démarches pouvons-nous effectuer ?

Ensemble, envisageons des pistes de solutions pour améliorer notre vie.

RDV à Scopéli
le supermarché coopératif et participatif
20, rue de l’Abbé Grégoire, 44 400 Rezé

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Adieu promesse, bonjour l’inflation des impôts

Il est souhaitable de modérer les projets municipaux pour ne pas pénaliser les ménages, d’avoir le courage de choisir la sobriété plutôt que l’augmentation des taxes qui pèsent sur le bien vivre de nos concitoyens et concitoyennes.

En 2022, le budget voté par la majorité affichait une hausse d’un point du taux de la taxe foncière assortie d’une promesse que cela serait la seule augmentation du mandat. Pourtant, en 2023, la majorité votait une hausse de deux points de ce taux. Cette année, en votant le budget 2024, c’est une  augmentation de quatre points du taux de la taxe foncière que la majorité a voté.

Que vaut une promesse pour cette majorité? Pourquoi la croire et lui faire confiance sur les autres dossiers ?

La majorité élabore un budget à partir de ses souhaits, de son confort et de ces dogmes puis, elle envoie la facture aux rezéens et rezéennes. Ces augmentations successives augmentent les inégalités en fragilisant les personnes dont les revenus sont les moins élevés et souhaitant rester dans le logement dont elles sont propriétaires.

Dans votre foyer, comment faites-vous ? Vous avez des rêves mais vous faites des choix et gérez avec vos capacités financières, vous n’avez personne à taxer.

Ne serait-il pas logique que la majorité adapte les projets, les investissements, aux recettes municipales en respectant sa promesse de ne pas augmenter les taxes ?

Le coût de certains investissements sont parfois démesurés au regard de nos besoins.

Le seul argument de la majorité est de dire « Avoir des services publics de qualité », tout le monde est d’accord avec cet objectif, mais il faudrait définir ce qu’est un service de qualité, disposer d’indicateurs et les évaluer. Pour l’instant c’est un écran de fumée, un argument sans fondement qui relève de l’incantation.

Il est souhaitable de modérer les projets municipaux pour ne pas pénaliser les ménages, d’avoir le courage de choisir la sobriété plutôt que l’augmentation des taxes qui pèsent sur le bien vivre de nos concitoyens et concitoyennes.

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Face à la détérioration de leur métier, les pompiers voient rouge !

A Rezé, les soldats du feu que nous avons rencontrés nous ont expliqué que leurs conditions de travail se dégradent.

A Rezé, nous avons vu des slogans inscrits sur certains véhicules des pompiers. Pour comprendre ce qui est ainsi dénoncé, Nadine et William sont allés à leur rencontre. Voici ce que nous avons retenu de leurs discussions.

A Rezé, les soldats du feu que nous avons rencontrés nous ont expliqué que leurs conditions de travail se dégradent. Nombreuses sont leurs heures de travail non rémunérées : ils ne sont payés que 17h lors de leurs gardes de 24h. Transférer un malade d’un hôpital à un autre, relever une personne âgée dans un EHPAD, intervenir suite à un appel de sécurité chez un particulier, arrêter une fuite d’eau, gérer un abus d’alcool, débloquer un ascenseur(…) : les aides à la personne représentent 80% de leurs temps de travail et on leur en demande toujours plus.

Fatigue, crise de vocations, perte de sens : un ras-le-bol général menace les pompiers. Ils ne se sentent pas écoutés. Ils s’épuisent en compensant sans répit la dégradation des services publics. Leur épuisement engendre de nombreux arrêts de travail. Ils ont le sentiment que des décisions sont prises et appliquées sans prendre en compte les retours du terrain. Soixante-quatre recrutements ont été promis sur cinq ans, mais cela ne suffira pas pour répondre sereinement à la hausse des demandes d’interventions.

Pour rendre justice aux pompiers, au delà de nos divergences partisanes, nous avons le devoir de les écouter. Luttons pour que cesse la casse des services publics, pour que celles et ceux qui s’engagent au service de toutes et de tous disposent des moyens nécessaire à l’accomplissement de leurs missions.

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Souvenir du 28 janvier…

En attendant ce dimanche 28 avril, souvenir du dimanche 28 janvier…

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Conseil municipal de Rezé – Pourquoi les écologistes n’ont-ils pas voté le budget?

A l’occasion du tour de Rezé 2024, dimanche dernier, j’ai pris en pleine face le demi-siècle qui s’est écoulé. En réalisant à quel point le stade de la Trocardière n’est plus du tout celui que j’avais connu, j’ai réalisé que nous étions au XXIeme siècle, que la ville de mon enfance a fondamentalement évoluée. Elle s’est incroyablement densifiée et modernisée. Rezé est une ville de son temps, moderne et fonctionnelle, où de nombreux services permettent à toutes et à tous de bien vivre.

Il en découle que, malgré une gestion plus saine que dans beaucoup d’autres villes, le seul fait d’entretenir l’existant, de le faire évoluer pour qu’il ne dépérisse pas, à un coût non négligeable. Du fait de la raréfaction des matières premières et des sources d’énergies non renouvelables, ce coût est chaque année de plus en plus insoutenable. Ainsi, vous avez du faire face à des choix cornéliens et faire preuve de beaucoup d’imagination pour ne pas dégrader la situation financière de la ville tout en investissant pour améliorer l’efficacité énergétique des infrastructures existantes.

Dans un monde aux ressources infinies, où l’on pourrait sereinement envisager de continuer comme avant, en se contentant d’augmenter doucement nos comportements vertueux, dans un monde où le développement durable et la transition énergétique ne seraient pas des escroqueries, nous aurions été ravi·e·s de voter ce budget.

Mais, ce monde rêvé auquel beaucoup se raccrochent n’est plus. Il faut en tenir compte et amorcer un changement profond. Il est chaque année plus urgent de repenser massivement nos activités partagées pour favoriser celles demandant le moins d’infrastructures coûteuses à entretenir et faciliter l’émergence des activités citoyennes autogérées et vertueuses.

Le budget est chaque année l’occasion de vérifier si nous avons ou non pris la mesure de l’ordre de grandeur des défis politiques, environnementaux et sociaux que nous devrions relever. Malgré tous vos efforts, le budget qui est ici proposé nécessite un recours à l’emprunt et une augmentation des prélèvements. Ce faisant il prolonge artificiellement le dogme de croissance infinie du PIB.

Nous défendons qu’il faut préférer à ce dogme celui de l’équilibre entre ressources renouvelables et consommations. Nous défendons qu’il faut, projet par projet, accorder nos ambitions à nos moyens.

Ainsi, en parfaite cohérence avec les valeurs défendues par Bien Vivre à Rezé, « Protéger les personnes, respecter la vie, partager le pouvoir » nous ne pouvons pas voter ce budget.

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Se rencontrer pour agir concrètement

Rencontrons-nous ce dimanche 28 avril, de 9H30 à 12H, grande salle de la Classerie, 116 Rue de la Classerie, 44400 Rezé,.

Dépassant les clivages politiciens, nous avons toutes et tous besoin d’agir concrètement. Prenons le temps d’échanger, de rêver et organisons-nous pour bien vivre dans notre ville et les villes voisines. Nous vous invitons à un forum ouvert écologiste et citoyen pour dialoguer et favoriser l’émergence d’actions concrètes autogérées.

Ce forum ne sera pas partisan. Nous ne nous soucions pas d’où vous venez mais des actions concrètes, ambitieuses ou modestes, que vous avez envie d’initier ou rejoindre, à Rezé ou a proximité, pour mieux respecter la vie, l’avenir. Les actions initiée lors du forum seront autogérées pour éviter les clivages politiciens.

A l’occasion du grand débat sur la Loire, les membres du Conseil Économique et Social Communal de Rezé avait proposé aux rezéennes et rezéens une version simplifiée des « forums ouverts » pour faciliter l’émergence d’avis collectifs partagés. Fort de cette expérience, nous avons appliqué cette méthode lors d’un premier forum citoyen, le 28 janvier 2024. De cette première rencontre, trois groupes ont émergés. Ce 28 avril sera l’occasion d’un point d’étape sur les actions initiées puis, en fonction de l’envie des personnes présentes, de les poursuivre et d’initier d’autres actions.

Participer à un ramassage de déchets, organiser un débat sur l’alimentation, créer un jardin partagé, faire connaître ou renforcer un collectif ou une initiative déjà existante,… Ce sont les présent-e-s qui déciderons des actions qu’ils ou elles souhaitent initier tant que ces actions restent cohérentes avec les valeurs de notre collectif écologiste et citoyen : «  Protéger les personne, Respecter la vie, Partager le pouvoir ».

Bien Vivre à Rezé – https://bienvivreareze.home.blog/

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Reconquérir nos rues

Le président de la république a déclaré : «On aime la bagnole. Et moi je l’adore.» . Pourtant, en France, le transport routier produit environ un tiers des gaz à effet de serre : nous devrions limiter nos déplacements automobiles. En changeant nos habitudes, nous pouvons gagner un peu de liberté, de convivialité, de vie.

Le président de la république a déclaré : «On aime la bagnole. Et moi je l’adore.» . Pourtant, en France, le transport routier produit environ un tiers des gaz à effet de serre : nous devrions limiter nos déplacements automobiles. En changeant nos habitudes, nous pouvons gagner un peu de liberté, de convivialité, de vie.

Moins conduire pour sécuriser les déplacements

En limitant nos déplacements automobiles on facilite la circulation de celles et ceux qui n’ont pas d’autres choix que de se déplacer en voiture et on sécurise les rues pour les piétons.

Acheter une voiture pour aller au travail afin d’acheter une voiture ?

Dès 1974, un laboratoire de recherche du CNRS a prouvé qu’en comptabilisant le temps de travail nécessaire pour acheter et entretenir un véhicule, la vitesse réelle des voitures est globalement inférieure à celles des vélos. En diminuant nos contraintes financières, les déplacement doux limitent notre servitude volontaire.

Passer moins de temps sur la route

La vitesse moyenne automobile en ville est inférieur à 16km/h et nous devons souvent nous garer loin de nos destinations. Quand on utilise un vélo en ville, on se déplace plus vite.

Ne plus se couper du monde

En favorisant la marche à pied ou le vélo, nous retrouvons la liberté de respirer à l’air libre, de saluer nos voisins, de sourire aux inconnu-e-s, la liberté de vivre.

Agir localement

Nous sommes, dans nos quartiers, les personnes les plus à même de détecter les trottoirs trop étroits, les rues où les automobiles roulent trop vite, les croisements dangereux… Signalons à la mairie et à Nantes Métropole nos besoins de sécurisation des déplacements doux. Agissons pour que nos rues ne soient plus juste des routes mais aussi des lieux de promenade, de convivialité.

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Conseil municipal de Rezé – 15 Février 2024

Voici la retranscription de nos trois déclaration.

Débat d’orientation budgétaire

Merci pour l’extension du domaine de la gratuité : ce qui est vertueux doit être accessible à toutes et tous.

Merci pour vos efforts de diminutions des flux qui permettent de limiter les conséquences des hausses tarifaires.

Mieux manger, moins gaspiller. Chaque année, en commission, je vous interroge sur le fait qu’alors que ce sont les cuisines rezeéennes qui fournissent aussi bien Rezé que Saint-Herblain, le coût moyen d’un repas reste très légèrement supérieur à Rezé du fait d’un choix politique différent. En effet, Saint-Herblain, alors que la majorité est très loin d’y être composée d’écologistes radicaux, a choisi de fournir 50% de repas végétariens alors que nous avons choisi de simplement autoriser les alternatives végétariennes. Vous m’avez rappelé que, philosophiquement, vous préfériez accompagner le changement, ne pas brusquer les usagers de la restauration collective en permettant à toutes celles et ceux le désirant de ne rien changer à leurs habitudes. loin de moi l’idée de contester ce légitime choix, cette légitime et significative orientation politique.

Oui, accompagner, suivre, gérer avec sérieux, c’est bien mais, ce choix ne nous condamne-t-il pas? Avons-nous le temps d’attendre que d’autres bougent? Ne devrions nous pas, à chaque fois que ceci est possible, offrir aux rezéennes et rezéens des choix politiques à la mesure des bouleversements climatiques et de l’extinction massive des espèces en cours?

Étant données les menaces inédites auxquelles l’humanité fait face, nous aurions besoin que les orientations budgétaires ne soit pas uniquement le reflet d’une bonne gestion mais d’orientations politiques fortes à la mesure des enjeux du XXIeme siècle.

Délibération n°13 – ajout d’une antenne relais au coeur d’un complexe sportif

Nous surdimensionnons nos réseaux par rapport aux besoins réels de connexion en mobilités. Ainsi, toutes et tous, nous finissons par en user même depuis nos domiciles. Pourtant, il faut infiniment plus d’énergie pour transporter ainsi des informations par rapport aux connexions filaires.

Je ne suis pas certain que nous ayons vraiment un besoin croissant de rester connecté-e-s en permanence. Mais je suis persuadé que ce n’est ni raisonnable, ni souhaitable, ni compatible avec nos besoins de sobriété énergétique.

Oui, ces relais nous sont imposés, nous n’avons pas réellement le choix.

Pourtant, de nombreux et nombreuses citoyennes souffrent des ondes électromagnétiques qui inondent nos quotidiens et il n’y a aucune preuve scientifique de leur absence de conséquences sur la santé de toutes et de tous.

Nous nous abstiendrons.

Et, si vous partagez nos inquiétudes quand à l’installation d’un relais au cœur d’un complexe sportif nous vous invitons à multiplier, sans répits, les demandes de contrôle d’absence de dépassement des normes d’exposition à proximité des relais de téléphonie mobile.

Délibération n°13 – réduction du périmètre de protection des monuments historiques

Nous connaissons toutes et tous des rezéennes ou rezéens ne comprenant pas pourquoi la présence d’un bâtiment classé situé loin de leur domicile bridait parfois leurs envies d’amélioration de leur logement. Cette décision sera accueillie avec plaisir par de nombreuses rezéennes et rezéens.
Toutefois, cette décision exclu du périmètre de protection la petite portion de la place Odette Robert qu’il protégeait.

Or nous nous opposons à la construction de nouveaux logements sur cette place.

C’est pourquoi nous ne pouvons approuver une décision susceptible de favoriser la densification d’un des quartiers les plus denses de l’agglomération nantaise.

Nous nous abstiendrons.

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Palestine

Des territoires occupés où femmes, hommes et enfants sont dépossédés de leurs terres, privés du droit de se déplacer ou poussés à l’exil.

Le berceau des religions monothéistes. Une terre chargée d’histoires, des histoires qui façonnent nos manières de penser, de vivre. Une région où les personnes de confession juive, catholique ou musulmane vivaient ensemble avant la résurgence de l’antisémitisme en Europe. Une région où, après son passage de la domination ottomane à la domination britannique nous avons ignoré le droit à l’autodétermination des habitants et habitantes de Palestine.


Des territoires occupés où femmes, hommes et enfants sont dépossédés de leurs terres, privés du droit de se déplacer ou poussés à l’exil.


Une prison à ciel ouvert où femmes, hommes et enfants ont été privés d’eau, de nourriture ou de soins.


Une prison où les morts se comptent par dizaines de milliers.


Les attaques militaires contre les habitants de Palestine ont provoqué trop de victimes et duré trop longtemps pour les considérer comme des conséquences des crimes du 7 octobre. L’escalade des violences n’apporte jamais de solutions désirables. Il est nécessaire, au moins par pragmatisme, d’œuvrer pour la paix.


Puisque nous sommes libres de manifester pacifiquement nos désaccords, nous avons la possibilité d’influencer nos dirigeant-e-s pour qu’ils refusent que leurs soutiens militaires, politiques ou économiques conduisent à des injustices, des attentats ou des crimes de guerre. Par respect pour les victimes, pour limiter leur nombre, nous ne devons pas rester silencieux ou silencieuses.

Nous vivons sur une et une seule planète. Nous sommes une et une seule humanité. Notre volonté de laisser aux futures Rezéennes et Rezéens une ville où il fera bon vivre n’est réaliste que si le reste du monde est en paix. Restons mobilisé-e-s pour la paix, la sécurité, la fraternité, l’égalité et la liberté, en Palestine comme ici.

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Un Forum Citoyen pour passer à l’Action



Face à l’effondrement de nos repères, de nos certitudes,
ensemble prenons le temps d’échanger, de rêver, de penser
une société où il ferait bon vivre.

Nous vous invitons à venir dialoguer et favoriser l’émergence d’actions concrètes.




Au Programme :
9h30 : accueil
10h : initiation du forum ouvert
10h30 : expressions libres en atelier
11h30 : restitution des ateliers et pour les volontaires, initiation des actions
12h : Fin du Forum Ouvert

Les personnes qui souhaitent rester pourront librement prolonger leurs discussions autour d’une auberge espagnole :
chacun peut apporter une boisson et/ou une douceur sucrée ou salée.

Rendez-vous à la grande salle de la Classerie
au Château de la Classerie, 116 rue de la Classerie à Rezé

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Pour un revenu de base inconditionnel

Nous nous retrouverons de 20H à 22H, le mercredi 24 janvier 2024 au Canon à Pat’, 51, rue Alsace-Loraine à Rezé, pour causer des revenus de base.

Depuis 10 ans, François Nicolas, membre du Mouvement Français pour un Revenu de Base (MRFB) participe à des réunions de découverte ou d’approfondissement du revenu de base. Après une courte présentation, nous discuterons librement avec lui. Cette rencontre sera filmée.

Nostalgiques des Cafés Repaires, tous les mois, quelques membres du collectif informel « Bien Vivre à Rezé » organisent une causerie au Canon à Pat’.

Ces causeries sont filmées et diffusées en direct sur https://www.facebook.com/FrancoisNicolas44 puis, généralement, une vidéo de meilleure qualité est disponible sur https://www.youtube.com/francoisnicolas.

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Bonne année 2024

En 2024, une à une, choisissons une action vertueuse, simple, agréable et à notre portée pour, en douceur et avec plaisir, reprendre le contrôle de nos vies.

Suppression de l’impôt sur la fortune et destruction des services publics, politiques ultra-libérales et compétitions fratricides, surconsommation et égoïsme, transition énergétique et impasse productiviste, artificialisation des sols et perte de biodiversité, croissance du PIB et augmentation des inégalités, accumulations déraisonnables et privations insupportables, bouleversements et phénomènes climatiques extrêmes, pollutions et empoisonnements, intolérance et barbarie, peurs et haines… Nous savons ce qui nous tue.

Taxer équitablement les profits et financer les services publics, politiques sociales et fraternité, modération et générosité, sobriété et prise en compte des limites planétaires, végétaliser nos villes et laisser le vivant prospérer, décroissance du PIB et partage équitable des ressources, moins de biens et plus de liens, sortir de la dépendance aux énergies fossiles, diminuer nos déchets et protéger les terres fertiles, tolérance et respect, confiance et accueil… Nous savons ce qui peut nous sauver.

Ensemble, sans haine ni violence mais avec détermination, vivons différemment. Changeons localement, renouons avec notre humanité, retrouvons du plaisir, du sens, en toutes choses et, petit à petit, construisons un autre monde, plus respectueux de nos vies, de la vie, de l’avenir.

Se déplacer sans véhicule à moteur durant quelques jours, cuisiner sans viande un jour par semaine, essayer de limiter nos consommations de pesticide, limiter nos achats d’emballages jetables en plastique, prendre le temps de sourire et, pourquoi pas, d’engager une conversation avec cette personne que l’on croise si souvent,… En 2024, une à une, choisissons une action vertueuse, simple, agréable et à notre portée pour, en douceur et avec plaisir, reprendre le contrôle de nos vies.

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Démocratie participative ?

Nous affirmons que la démocratie participative mérite de ne pas être confondue avec la promotion de décisions déjà prises.

La démocratie participative associe les citoyen·ne·s aux décisions politiques. En 1993, Rezé a innové en créant un Conseil Économique et Social Communal et en lui donnant tous les moyens nécessaires à l’émission d’avis indépendants.

Depuis quelques années, la notion de démocratie participative est devenue floue. Elle ressemble parfois à des opérations de communication donnant uniquement l’illusion d’associer des citoyen·ne·s aux décisions.


Ainsi, le traitement du dossier de la restructuration de la place Odette-Robert, dans le cadre du projet de réhabilitation du quartier du Château, nous interpelle. Les personnes sélectionnées pour cette consultation n’ont pas eu la possibilité de dire leurs oppositions à la construction de logements place Odette-Robert. Elles n’ont eu le droit que d’indiquer comment on pourrait positionner 90 logements sur cette place.


Est-ce une pratique réellement démocratique que de trier les citoyen·ne·s appelé·e·s à « participer » ? Est-ce une démarche honnête que de détourner les interrogations des citoyen·ne·s concernant le fond en les enfermant dans un petit jeu d’élèves-urbanistes ?

Certes les pratiques de démocratie participative sont multiples et complexes à appréhender mais il importe de rester conscient·e·s de leurs limites et notamment du constat qu’elles ne s’adressent, majoritairement, qu’à certaines catégories de la population, celles qui participent déjà le plus à la démocratie représentative.


Nous affirmons que la démocratie participative mérite de ne pas être confondue avec la promotion de décisions déjà prises. Il importe de dénoncer l’instrumentalisation de l’engagement des citoyen·ne·s. Laisser croire aux citoyen·ne·s qu’ils peuvent changer les choses procède de la manipulation si les choix sont déjà faits. Ceci abîme notre démocratie.

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Innover, respecter l’avenir

Rezé a été à la pointe des villes françaises pour le développement durable. Ses services municipaux ont acquis de véritables expertises en ce domaine et, même si les agents ont changé, cette culture du respect de l’avenir transpire dans beaucoup des actions de la Ville.

Aujourd’hui, ceci ne suffit plus. Le développement durable a échoué face aux bouleversements climatiques, à la sixième extinction des espèces ou à la montée des inégalités.

Onze actions pour la diminution des consommations énergétiques, 3 pour des bâtiments basse consommation, 7 campagnes de sensibilisation, 2 actions pour les énergies renouvelables, 6 pour les déplacements doux, 6 pour la préservation de la faune et de la flore, 4 pour augmenter la présence de la nature, 9 pour préserver le patrimoine naturel, 7 pour un meilleur respect de l’environnement lors de l’entretien des espaces verts. Et 29 actions, parmi les 140 actions adoptées par le conseil municipal en mars 2010, étaient dédiées à la priorité du deuxième agenda 21 rezéen : la lutte contre les bouleversements
climatiques.


Poussée par les élu·e·s écologistes depuis les années 1980, la majorité municipale a adopté un agenda 21 dès 2002. La qualité de cet agenda 21 a été officiellement reconnue par l’État en 2007.


Rezé a été à la pointe des villes françaises pour le développement durable. Ses services municipaux ont acquis de véritables expertises en ce domaine et, même si les agents ont changé, cette culture du respect de l’avenir transpire dans beaucoup des actions de la Ville.


Aujourd’hui, ceci ne suffit plus. Le développement durable a échoué face aux bouleversements climatiques, à la sixième extinction des espèces ou à la montée des inégalités.

Il est temps que Rezé montre que la nécessaire décroissance peut être désirable, qu’on peut diminuer les dépenses tout en inventant une cité plus solidaire, plus soucieuse du bien-être de chaque personne : il est urgent de garantir que tou·te·s les Rezéen·ne·s disposent d’un revenu supérieur au seuil de pauvreté, de refuser les opérations immobilières basées sur le profit et non sur l’utilité publique, de cesser d’accorder des dérogations d’ouverture de commerces le dimanche…

Pour respecter l’avenir, il est urgent de collectivement ralentir.

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Du bonheur et du mode de vie durable

“Je trie, donc je suis heureux”.

Les Français sont notoirement mal-heureux, en particulier quand on les compare avec d’autres pays analogues et au vu de la contribution que le système social français apporte (école, assurance maladie, assurance chômage, retraite, etc.). C’est l’un des nombreux “paradoxes français”.

La satisfaction des Français en 2018 est ainsi évaluée à 7,2/10, soit juste en-dessous de la moyenne (7,3) de l’Union européenne des 28, et l’équivalent des Roumains.1

Alors que l’on pourrait penser que les contraintes d’un mode de vie plus durable par rapport au mode de vie plus insouciant hérité des Trente glorieuses (1946-1975) serait défavorable au bonheur, il semblerait que ce soit contre-intuitif et faux.

Le rapport “Sustainable happiness – Why Waste Prevention May Lead to an Increase in Quality of Life” (traduisible par : Bonheur durable : pourquoi la lutte contre les déchets pourrait mener à un accroissement de la qualité de vie) de l’Institut de recherche sur le bonheur de Copenhague tend à montrer que ce serait plutôt l’inverse, ou à tout le moins que les deux seraient liés positivement2

La décroissance de produits matériels ne serait donc pas synonyme d’insatisfaction et de sacrifices.

Tout d’abord, l’accroissement de la richesse personnelle -corollaire la plupart du temps nécessaire pour accroître sa consommation- n’est corrélée à l’accroissement de la satisfaction et du bonheur que jusqu’à un certain seuil. Entre 4000 et 6000 €/mois pour le bien-être émotionnel et 6300 €/mois pour la satisfaction selon une étude de 2018. Au-delà, chaque euros gagner en plus n’apporte plus qu’une parcelle de bonheur de plus en plus faible. Rassurons-nous, cela ne concerne que 2% des Français…3

Ensuite, un mode de vie durable s’accompagne le plus souvent d’un gain de “sens” dans sa vie, de plus de liens sociaux avec les gens (pour leur prêter des objets, s’en faire réparer, se faire covoiturer, faire des jeux de société, etc.), de la satisfaction d’accomplir de bonnes actions.

C’est ainsi que l’étude montre que les gens qui pensent que se préoccuper de l’environnement est important sont en général plus heureux (7,36) que ceux qui s’en fichent (6,75). En se plaçant sur une échelle entre 0 et 3, les gens qui recyclent se sentent plus heureux de 0,2 point que ceux qui ne recyclent pas.

Et des études scientifiques montrent que privilégier le vélo, acheter de saison, faire tourner un lave-linge uniquement quand il est plein, etc. génèrent plus de bien-être que de ne pas s’engager dans un mode de vie plus durable.4

Crédit : cf. source 2

Il semblerait donc que mieux gérer et réduire ses déchets (et peut-être plus largement adopter un mode de vie durable) aient un impact positif sur le bien-être de quatre façons:

  1. accroître les sentiments positifs (se sentir bien de savoir gérer efficacement ses déchets, )
  2. améliorer la satisfaction personnelle (être satisfait de gérer efficacement ses déchets, sentiment de compétence, d’indépendance)
  3. les bénéfices économiques tangibles (économie sur la facture d’énergie, sur les taxes d’ordures ménagères, sur les coûts de carburant, etc.)
  4. améliorer le cadre de vie (société, environnement)

Une étude montre même une corrélation entre le bonheur et les actions de réduction de ses déchets. Mais est-on heureux parce que l’on réduit ses déchets ou réduit-on ses déchets parce que l’on est heureux ? La question n’est pas encore tranchée, et il est aussi possible qu’un troisième facteur non identifié influence à la fois le bonheur et le fait de trier ses déchets (altruisme ? préoccupation environnementale ?).

Enfin, toutes ces hypothèses peuvent coexister sous la forme d’une spirale vertueuse.

Sources

Source 1 : “Les nouveaux indicateurs de richesse 2018” https://www.gouvernement.fr/sites/default/files/document/document/2019/02/indicateur_de_richesses_2018.pdf ; “Qualité de vie en 2018: À quel point les gens sont-ils satisfaits de leur vie ? Évolution positive du bien-être subjectif” https://ec.europa.eu/eurostat/documents/2995521/10207028/3-07112019-AP-FR.pdf/a84df591-283a-b7e7-b01f-2cc102ade22c

Source 2 : Sustainable happiness – Why Waste Prevention May Lead to an Increase in Quality of Life, THE HAPPINESS RESEARCH INSTITUTE, 2015. https://docs.wixstatic.com/ugd/928487_786775b3635a4b9cb7a359459019b6c8.pdf

Source 3 : Happiness, income satiation and turning points around the world (2018) https://www.nature.com/articles/s41562-017-0277-0

Source 4 :

 

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Conseil municipal du 26 mai 2021

Ensemble, demandons que Nantes Métropole adopte un règlement bannissant toutes les propagandes commerciales non obligatoires ou protectrices de l’économie locale.

A-t-on besoin de propagande commerciale?

De quoi les rezéennes et rezéens ont-ils besoin ?

Comme l’a dit Hélène lors de la réunion de vendredi dernier, il est avant tout nécessaire de s’interroger sur les besoins des rezéennes et rezéens.

La mairie s’est depuis longtemps engagée pour apaiser et sécuriser la circulation. A-t-on besoin de distraire les automobilistes par des affichages commerciaux ?

Les affichages commerciaux nous informent par exemple de la direction à suivre pour rejoindre une grande surface. A-t-on besoin d’informer les rezéennes et rezéens sur la localisation des grandes surfaces ?

La propagande commerciale n’est pas gratuite et ce sont les entreprises les plus riches qui peuvent le plus en profiter. Ainsi, elles défavorisent les entreprises les plus modestes au profit des grands groupes. A-t-on besoin de renforcer les entreprises les plus importantes financièrement?

La propagande commerciale n’est pas gratuite et, au final, ce sont les consommateurs qui la payent. A-t-on besoin de payer pour être incité à consommer toujours plus ?

Nous savons que sans une diminution de nos consommations, l’humanité affrontera un mur climatique et environnemental. Nous avons radicalement besoin d’espaces publics apaisés où nous pourrions circuler sans être incité à aggraver les crises actuelles et à venir.

Ensemble, demandons que Nantes Métropole adopte un règlement bannissant toutes les propagandes commerciales non obligatoires ou protectrices de l’économie locale.

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Conseil municipal du 25 mars 2021

le péril climatique est une réalité, pas un mythe ne concernant que les individus où les états mais tout simplement un combat pour la survie de l’humanité où les acteurs ayant la plus grande marge de manœuvre donc la plus grande responsabilité sont les villes.

Urgence Climatique?

Autour de belles déclarations d’intentions, d’excuses et de technocratie, le budget voté ce 25 mars n’introduit aucun changement à la hauteur des défis climatiques. Rezé Citoyenne, la liste au pouvoir, réalisera un jour que le péril climatique est une réalité, pas un mythe ne concernant que les individus où les états mais tout simplement un combat pour la survie de l’humanité où les acteurs ayant la plus grande marge de manœuvre donc la plus grande responsabilité sont les villes.

François NICOLAS et Hélène BUGEAU-GERGAUD (« Bien Vivre à Rezé » – Europe Écologie Les Verts), conseil municipal du 25 mars 2021.

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Conseil municipal du 11 février 2021

Climat et sécurité, il est temps d’agir concrètement.

Les petits pas, ça ne suffit pas

Pour les écologistes, il faut sortir des belles déclarations d’intentions, des excuses et de la technocratie. Il faut agir concrètement pour respecter les accords de Paris pour le climat et préparer Rezé aux défis sociaux, démocratiques et environnementaux.

Sécurité, il faut agir concrètement.

Les élues écologistes profitent de chaque conseil municipal pour évoquer les sujets sur lesquels les rezéennes et rezéens les interpellent. Ce 11 février 2021, ils interrogent la majorité municipale sur leurs priorités politiques quant à la tranquillité publique.

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A propos de l’éclairage public

Bonjour à toutes et tous,

Suite à la réunion de la semaine dernière, je vous partage un résumé personnel de 3 articles de Ouest France sur l’éclairage public (EP) et quelques premières pistes de réflexion.

Art Ouest France du 23/11 : https://www.ouest-france.fr/pays-de-la-loire/nantes-44000/nantes-metropole-eclairage-public-cinq-communes-dans-l-expectative-ccf3f510-22b1-11eb-b29d-eff31953f1f4

5 communes (Rezé et St Herblain, carquefou, St Herblain, Saint Aignons de grandlieu) sur 24 de NM ont refusé la coupure partielle de l’éclairage public (EP). Pourtant il y a des expérimentations dans 5 micro quartiers à St Herblain. Le retour des habitants permettra de faire le point sur ces expérimentations. A Saint Aignan, la coupure devrait être mise en place en 2021 mais pas partout.

https://www.ouest-france.fr/pays-de-la-loire/nantes-44000/nantes-eclairage-nocturne-des-idees-lumineuses-2c72879c-1d2e-11eb-936e-3cb23fddfde1

Sur 2017-2020 : -25% de consommation d’énergie pour l’éclairage. Ex d’Orvault avec une coupure de 1 à 5h du matin. Au-delà du volet économique, l’éclairage public impacte la biodiversité. On ne constate ucune augmentation significative de la délinquance dans les communes avec des coupures nocturnes.

Dans certaines villes, on coupe un lampadaire sur 3. Le budget de l’éclairage public équivaut à: 5M€/an, sans l’installation des led et de la coupure nocturne, ce serait 7M€/an

https://www.ouest-france.fr/pays-de-la-loire/nantes-44000/crise-economique-et-si-on-en-profitait-pour-passer-a-l-eclairage-public-intelligent-91cf9bf4-25ce-11eb-8d80-6c453e5d6fc0

Différents dispositifs permettent aujourd’hui de moduler l’éclairage public comme on le souhaite (coupure totale, partielle, diminution de la puissance, modulation en fonction du temps,…) mais cela nécessite des investissements qui génère entre 60 à 80% d’économie. Sur l’île de Nantes, on teste des innovations sophistiquées.


Qu’en est il à Rezé ? Y a-t-il à minima des expérimentations ?

Au vu de ce qu’il se passe partout sur la métropole nantaise, cela paraîtrait rétrograde, voire conservateur, de ne pas à minima essayer. L’idée n’est pas de faire nuit noire (quoique 2 fois dans l’année, pour la nuit de la chauve souris et pour la nuit des étoiles filantes ou halloween au choix, Rezé pourrait mettre en place un dispositif d’animation pour redécouvrir ce qu’est la nuit noire : conte en bord de Sèvres, découverte des étoiles, ballade à la lanterne,…).

Au-delà de ces actions ponctuelles, Rezé pourrait pour commencer par :

  • Faire une extinction ciblée dans certains rues et organiser un retour d’expérience avec les habitants
  • Réduire la puissance lumineuse sur certains axes de manière progressive : -30% de  23h à 1h puis- 50% jusqu’à 5h par exemple
  • Installer des réfléchisseurs de lumière ou catadioptres sur les ronds points plutôt que les éclairer. Cela représente un triple  avantage : économie d’énergies et d’argent et, sans lumière, les voitures roulent moins vite (moins de bruit et de pollution), leurs phares leur indique le chemin à suivre. On pourrait compléter ce dispositif par une détection de présence pour les piétons sur les sites les plus fréquentés : allumage uniquement quand un piéton se présente. Autre avantage : les vélos seraient encore mieux vus la nuit avec leur phare.
  • Revoir l’éclairage de certains monuments : y a-t-il un intérêt à éclairer l’église/le monument aux morts toute la nuit (vérifier si c’est le cas )
  • Demander/contraindre l’extinction de tous panneaux lumineux commerciaux ou l’éclairage des enseignes (supermarchés, entreprises, pharmacies sauf celle de garde,…)
  • … et il y a encore sûrement plein d’autres idées.

Il y a une vraie stratégie à développer pour que chaque habitant se réapproprie une nuit avec moins d’éclairage :

  • Y aller progressivement : moins d’éclairage les jours de pleine lune au début, commencer par réduire progressivement : -10 puis -30%, puis éteindre de 1h à 5h puis élargir et s’adapter aux contraintes et besoins locaux, atteindre le passage du dernier tram/bus,…
  • Donner du sens à cette action et du plaisir : animation, partage et retour d’expérience, pédagogie, recherche de rue volontaire,…

Réduire l’éclairage ne semble n’avoir que des avantages sauf qu’il renvoie à une émotion très forte : la peur. Peur de l’agression, du cambriolage, de tomber,… Si la diminution de l’éclairage ne semble pas avoir d’effet sur le sentiment d’insécurité, l’extinction, elle, c’est différent. Dans le noir, on se sent plus vulnérable. Sans la vue, nos autres sens sont en éveil et ils peuvent nous inquiéter car on les connaît moins.

 Sur cette « insécurité », certaines lectures disent qu’éteindre ne change rien, d’autres qu’il y a une augmentation de la criminalité et d’autres une baisse… Chaque ville, quartier et même rue est différente. Je pense qu’il y a pas de règle prédéfinie. Il faut essayer et adapter l’extinction à chaque situation. En tout cas, la peur est une puissance force d’immobilisme. Elle peut tétaniser et empêcher d’avancer. Que veut-on pour Rezé la nuit ?

Rester sans bouger ou expérimenter et avancer ?

 Aurélien

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Bonne année 2021

Bonne année 2021

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De la lumière la nuit à Rezé, oui mais comment ?

La métropole de Nantes a engagé depuis plusieurs années des travaux sur l’éclairage public. 19 communes sur 24 réalisent des extinctions nocturnes.

Qu’en est il à Rezé ? Y a-t-il à minima des expérimentations ? Il semble que non : Rezé fait partie des 5 communes de la métropole à ne rien faire sur ce point. Pourtant au vu de ce qu’il se passe partout sur la métropole nantaise, ca parait rétrograde voir conservateur de ne pas à minima essayé.

L’idée n’est pas de faire nuit noire sur toute la ville toute la nuit bien sur. Quoique : 2 fois dans l’année, pour la nuit de la chauve souris et pour la nuit des étoiles filantes ou halloween au choix, Rezé pourrait mettre en place un dispositif d’animation pour redécouvrir ce qu’est la nuit noire : conte en bord de Sèvres, découverte des étoiles, ballade à la lanterne,….

Au-delà de ces actions ponctuelles qui permettrait de se réapproprier la nuit noire, Rezé pourrait pour commencer par :

  1. Faire une extinction ciblée dans certaines rues et organiser un retour d’expérience avec les habitants,
  2. Réduire la puissance lumineuse sur certains axes de manière progressive : -30% de  23h à 1h puis- 50% jusqu’à 5h par exemple,
  3. Installer des réfléchisseurs de lumière ou catodioptres sur les ronds points plutôt que les éclairer. Cela représente un triple  avantage : économie d’énergie, et d’argent et sans lumière, les voitures roulent moins vite (moins de bruit, moins de pollution et d’accident). On pourrait compléter ce dispositif par une détection de présence pour les piétons sur les sites les plus fréquentés : allumage uniquement quand un piéton se présente. Autre avantage : les vélos seraient mieux vu la nuit avec leur phare.
  4. Revoir l’éclairage de certains monuments : y a-t-il un intérêt à les éclairer toute la nuit ?
  5. Demander l’extinction de tous panneaux lumineux commerciaux ou l’éclairage des enseignes (supermarché, entreprises, pharmacie sauf celle de garde,…)
  6. … et il y a encore surement plein d’autres idées.

Il y a une vraie stratégie à développer pour que chaque habitant se réapproprie une nuit avec moins d’éclairage :

  1. Y aller progressivement : moins d’éclairage les jours de pleine lune au début, commencer par réduire progressivement : -10 puis -30%, puis éteindre de 1h à 5h puis élargir et s’adapter aux contraintes et besoins locaux, atteindre le passage du dernier tram/bus,…
  2. Donner du sens à cette action et du plaisir : animation, partage et retour d’expérience, pédagogie, recherche de rue volontaire,…

Réduire l’éclairage ne semble n’avoir que des avantages sauf qu’il renvoie à une émotion très forte : la peur. Peur de l’agression, du cambriolage, de tomber,… Si la diminution de l’éclairage ne semble pas avoir d’effet sur le sentiment d’insécurité, l’extinction, elle, c’est différent. Dans le noir, on se sent plus vulnérable. Sans la vue, nos autres sens sont en éveil et ils peuvent nous inquiéter car on les connait moins.

Sur cette « insécurité », certaines lectures indiquent qu’éteindre ne change rien, d’autres qu’il y une augmentation de la criminalité et d’autres une baisse… Chaque ville, quartier et même rue est différente. Il y a pas de règle prédéfinie. Il est nécessaire essayer et d’adapter l’extinction à chaque situation. En tout cas, la peur est une puissance force d’immobilisme. Elle peut tétaniser et empêcher d’avancer.

Alors que veut on pour Rezé la nuit ? Rester sans bouger ou expérimenter et avancer ?

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Il faut voter pour Europe Ecologie – Les Verts

Qu’est-ce qui distingue Europe Ecologie – Les Verts des autres? Droite ou gauche, revenu inconditionnel de base, libertés individuelles, désobéïssance civile, transports inter-urbains, la place des voitures, le constat d’un système économique à la dérive, des villes pour vivre, des logements, vivre les uns avec les autres, respecter la vie, une alimentation plus végétale…

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08/02/2020 – Tour de Rezé à Vélo

Samedi 8 février 2020, venez participer à la balade à vélo pour « Bien vivre à Rezé »

Le vélo, mode de déplacement doux et écologique, agréable et pratique.
Le vélo dont la pratique gagne à se démocratiser.
Le vélo qui ne trouve pas toujours sa place dans notre ville.

Faisons le tour de Rezé à vélo lors d’un évènement convivial et ludique, pour petits et grands.

Relevons les axes d’améliorations des infrastructures actuelles (pistes cyclables, lieux de stationnement, …) pour réfléchir à des solutions concrètes au niveau municipal.

10H : Rendez-vous sur la place de la gare de Pont Rousseau pour faire connaissance et décorer les vélos aux couleurs d’Europe Ecologie – Les Verts.

10H30 : Top départ pour suivre le parcours préparé par Axel.

12H30 : Pause (prévoir son pique-nique).

13H30 : suite de la promenade.

Contact : pdl-44-reze-contact@listes.eelv.fr, https://bienvivreareze.home.blog/

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Vidéo – Nous avons besoin de vous

Pour nous aider, inscrivez-vous à notre liste de soutien en envoyant le message « Je souhaite figurer sur la liste publique des soutiens à la liste autonome pour l’écologie à Rezé. [adresse électronique] [Prénom NOM (ville de résidence)] » à l’adresse bienvivreareze@orange.fr

Bientôt noël

En cette fin d’année nous nous rappelons avec bonheur de ces réunions ouvertes et débats passionnants qui, lors des précédentes élections, nous avaient permis de préparer un projet écologiste et citoyen

pour bien vivre à Rezé.

Nous tenons à vous transmettre nos plus sincères remerciements, vous qui avez défendu les valeurs de notre liste :

respecter l’avenir, protéger les personnes, partager le pouvoir.

Nous sommes ravi·e·s d’avoir, avec cette tribune, une nouvelle occasion de souhaiter à toutes les rezéennes et tous les rezéens de

joyeuses fêtes de fin d’année.

Marché du Château : comment l’achever ?

Un billet d’humeur de Marie-Claire.

Depuis le 12 novembre, les pelleteuses sont arrivées, les quelques véhicules qui stationnent là vont partir en fourrière sans délicatesse. Les infos avaient été peu visibles, affichées très tardivement.

Jeudi 13 novembre, les archéologues du service archéologique de Nantes métropole se mettent au travail. Les deux pelleteuses entrent en action. Quatre tranchées de 2 à 3 mètres de large sont prévues : une perpendiculaire à la rue du Château de Rezé, les 3 autres parallèles.

Vendredi 14 novembre, le chantier avance, des tas s’alignent : un bitume très épais, des gros cailloux, des graviers, et pour finir de la terre. Le parking avait été rénové de bonne façon, du beau travail en somme. Derrière les grilles on ne voit pas grand-chose, quelques traces ?

Samedi et dimanche 15 et 16 novembre, il pleut, les tranchées se transforment en piscines, c’est bien imperméable !

Lundi 17 novembre, il reste une travée. Seules deux lignes blanches en travers sont visibles, du quartz, le reste est une roche orange argileuse sans doute. C’est fini pour les archéologues, le diagnostic est terminé. Pas de traces anciennes sans doute. Les pelleteuses sont parties.

Mardi 18 novembre, le marché est relégué place du Pays de Retz, c’est comme ça que s’appelle le parking nord et rue de Vallet ? pour tout stationnement : 1 place handicapé.

« Arrivée par le tram, à 8h30 il fait bien froid, les commerçants finissent de s’installer rue de Vallet. Reviendront-ils la semaine prochaine ? Beaucoup de clients habituels ne sont pas là. Celles, ceux qui s’aventurent doivent faire très attention où ils, elles mettent les pieds, attention aux trous et aux entorses. Un couple handicapé prend la seule place de stationnement disponible à côté du boucher ? Pour les autres usagers motorisés, c’est la débrouille dans toutes les rues et trottoirs avoisinants. » Dans la matinée, le soleil réchauffe l’atmosphère mais aussi les esprits : « ça rouspète, une cliente justifie : on a gagné c’est moins haut » (aux dernières infos , on est tout de même avec une émergence à R+5).Distribué aux étals des commerçants le 4 novembre, des clientes n’ont pas eu l’information du déplacement et du non stationnement.

Le long de la rue du Château de Rezé, des places auraient pu et sont toujours envisageables pour les marchés du 25 novembre et du 2 décembre ainsi que pour un cheminement piéton en direction de l’arrêt de tram Diderot.

Quelle remise en état ?

Construire ensemble un projet à l’’écoute des habitantes et habitants

L’enjeu n’est pas de freiner la rénovation du château de Rezé, mais de garantir que cette rénovation se fasse dans le respect de tous et de toutes les rezéennes.

Partout à Rezé une ambition concrète de respecter les habitantes et habitants, de les écouter et de redonner de l’espace aux rezéennes et rezéens. Avons-nous réellement été à l’écoute de toute et de tous dans l’un des quartiers les plus denses de Rezé quand nous avons modifié le projet initial de la zone d’aménagement concerté du château de Rezé ?

Lors de la consultation initiale pour la ZAC château, les rezéens et rezennes ont sans équivoque dit leur opposition à toutes constructions place Odette Robert. A l’époque, il leur a été répondu que ce n’était pas à l’ordre du jour.

Depuis, il a été décidé de modifier le projet de ZAC en diminuant la hauteur de certains bâtiments et, en compensation, de construire des logements sur la place Odette Robert. Nous partagent la volonté de rénovation du château de Rezé mais ne devrions-nous pas respecterl’avis des habitants ?

Les places publiques, ces espaces de respiration, sont utiles à notre bien être. Alors, partout ailleurs sur la métropole nantaise, quand un quartier est rénové, on diminue sa densité, on augmente sa végétalisation, on n’y détruit pas les espaces de liberté. Pourquoi ceci devrait-il être différent à Rezé ?

Avançons dans le sens de l’histoire. Végétalisons la place Odette Robert sans y construire de nouveaux logements. Les avis exprimés lors de la consultation, notamment le souhait majoritaire de ne pas y construire de nouveaux bâtiments, méritent d’être entendus et pris en compte avec attention.

L’’enjeu n’’est pas de freiner la rénovation de ce quartier, mais de garantir que cette rénovation se fasse dans le respect de celles et de ceux qui y vivent tout en ne prenant pas le risque de le refermer sur lui-même en y construisant des murs place Odette Robert.

Nous appelons à reprendre un dialogue apaisé, sincère et transparent entre la Ville, Nantes Métropole et les habitant·e·s.

Rezé, conseil municipal du 1er octobre 2025 : un appel à la transparence

Lors du conseil municipal du 1er octobre, Loïc Simonet a exprimé ses préoccupations concernant le manque d’informations à l’attention des habitants de Rezé. Il a critiqué les difficultés de communication avec le pôle Loire, Sèvres et vignoble, soulignant la frustration croissante des résidents face à l’absence de transparence concernant les projets en cours.

Le 18 octobre, en commission préparatoire au conseil municipal, Loïc Simonet a évoqué ses questions et courriers restées sans réponses. Il a fait part de ses inquiétudes quant aux frustrations des habitants face aux manques d’informations. Lors du conseil municipal, il a rendu public celles de ses remarques qui semblaient faire consensus durant la commission.

Voici sa déclaration lors du conseil municipal du 1er octobre 2025 :

Nous venons d’assister à la présentation des activités de la Métropole. Pour ce qui concerne Rezé, les projets sont suivis par le pôle Loire, Sèvres et vignoble.

Je voudrais signaler que nous rencontrons de sérieuses difficultés de communication avec ce pôle.

Pour exemple : concernant le projet impactant les rues de la Coran, Gabardière et Verrerie.

Un courrier d’information a été adressé aux habitants pour les informer des travaux en cours, mentionnant le nom d’un référent comme étant le contact pour répondre aux interrogations des riverains.

Malheureusement, plusieurs habitants ayant tenté de joindre ce référent ont été très mal reçus, cela va à l’encontre des principes élémentaires du dialogue citoyen.

Par ailleurs, lors de la réunion d’information organisée à la mi-juin, il avait été annoncé que les supports projetés seraient envoyés par mail aux participants. Or, à ce jour, ces documents n’ont toujours pas été transmis, alors même que les travaux ont commencé cette semaine. Aucun élément n’a été communiqué aux riverains.

Cette absence de concertation réelle et de communication transparente génère une forte frustration parmi les habitants concernés, qui souhaitent simplement être informés sur ce qui va être réalisé dans leur quartier. Ce manque de clarté nuit à la confiance et remet en question les principes de co-construction pourtant souvent mis en avant.

L. Simonet.

Contre la récession : la décroissance !

Notre niveau de vie repose sur l’exploitation des richesses accumulées par la Terre durant des millions d’années : pétrole, gaz, charbon, minerais… Nous consommons ces ressources bien plus vite qu’elles ne peuvent se régénérer. À ce rythme, nous nous rapprochons du moment où il ne restera plus assez de matières premières et d’énergie pour maintenir notre mode de vie.

Ce jour-là, l’économie ne sera plus en mesure de fonctionner. La récession ne sera plus une crise passagère, mais une réalité durable, faute de ressources pour satisfaire nos besoins essentiels. Plus nous attendons pour changer, moins nous aurons de moyens pour agir.

C’est maintenant qu’il faut repenser nos habitudes et sortir du cercle vicieux de la surconsommation. Nous travaillons de plus en plus pour acquérir des objets qui promettent de nous simplifier la vie. En réalité, ils nous enferment dans un cycle où le temps gagné sert surtout à produire et consommer davantage.

Ce modèle ne nous rend pas plus heureux : il nous épuise, tout en détruisant la planète dont dépend notre survie. Rompre avec cette logique suppose de réduire nos achats inutiles, d’éviter les produits à usage unique, de privilégier la réparabilité, de refuser l’influence de la publicité, de partager et mutualiser les biens essentiels.

C’est aussi réinvestir du temps auprès de nos proches, valoriser les liens sociaux et reprendre le contrôle de nos vies.

La richesse véritable ne se mesure pas en biens accumulés mais en qualité de vie, en santé, en solidarité et en liberté retrouvée.

Une croissance infinie dans un monde fini est une impossibilité. La véritable prospérité consiste à rechercher l’équilibre entre ce dont nous disposons et ce dont nous avons réellement besoin.

Agir aujourd’hui, c’est construire une économie capable de durer et redonner du sens à nos choix collectifs.


La croissance, c’est la crise !

Quand les ressources ne sont pas inépuisables, chômage subit, inégalités, services publics privés de moyens, logements trop chers, égoïsmes, solitudes, violences sont des conséquences incontournables d’un système économique basé sur la croissance du PIB.


Nos dirigeant·e·s sont dévoué·e·s à la croissance et consacrent toutes nos ressources au fantasme d’une croissance infinie du produit intérieur brut, le P.I.B. La croissance du P.I.B. ne mesure pas les richesses produites mais le coût financier réel ou estimé de nos activités, quelles que soient nos activités. Produire toujours plus de choses, même inutiles ou néfastes, voilà à quoi se résume toute politique basée sur la croissance.


Chômage subit, inégalités, services publics privés de moyens, logements trop chers, égoïsmes, solitudes, violences… On nous dit que ce n’est qu’une crise, qu’il nous faut faire des efforts mais, il y a une autre explication.

Jeter et fabriquer augmente le P.I.B. alors, nous produisons des biens fragiles qu’on ne répare plus. Plus vite un bien est démodé, plus vite il faut en fabriquer un autre, plus vite le P.I.B. augmente alors, les publicités présentent les dernières nouveautés comme indispensables.

Moins il y a d’entraides entre les humains, plus un·e citoyen·e est dépendant·e du système, plus les consommations personnelles augmentent : égoïsmes et solitudes sont bons pour le PIB alors, structurellement, les liens entre les citoyen·ne·s diminuent.


Comme une société privée doit rémunérer ses actionnaires, quand on privatise un service public, le P.I.B. est augmenté des bénéfices que la société privée doit dégager, alors, toute politique de croissance doit réduire les services publics.

Dans une économie d’offre et de demande, ce qui est abondant est gratuit, donc mauvais pour la croissance du PIB : la volonté de croissance favorise la rareté, prive une part grandissante de la population de biens essentiels, tous les biens et services auparavant gratuits deviennent payants.


Bref, la croissance est cette crise qui nous détruit.

Le plan climat territorial a été adopté

Face aux bouleversement climatique il faut agir sans tarder. Vite, accélérons le ralentissement!

En 2020, avec « Bien Vivre à Rezé », la liste des écologistes, le climat était au centre de notre projet pour Rezé. Nous voulions diffuser massivement le livre blanc pour le climat aux rezéennes et rezéens afin que toutes et tous s’emparent de ce sujet et que nous décidions collectivement des transformations à entreprendre.

En 2020, « Bien vivre Ensemble à Rezé », la liste de fusion au deuxième tour avait également choisi comme feuille de route l’adaptation de Rezé aux fortes chaleurs et la lutte contre les bouleversements climatiques.

Nous avons perdu les élections et n’avons pas pu appliquer ce programme mais, le vendredi 4 avril 2025, au conseil métropolitain, nous avons voté le plan climat 2024/2030. Ainsi, c’est aujourd’hui avec l’appui de Nantes métropole que Rezé peut participer à la préservation de l’avenir de l’humanité et protéger les rezéennes et rezéens des bouleversements à venir.

Profitons-en, n’attendons plus, agissons, accélérons le ralentissement !

  • Aujourd’hui, il est difficile de savoir si une route est limitée à 30 ou 50 : nous pouvons sécuriser les rues et simplifier la circulation automobile en généralisant la limitation à 30.
  • Environ 15% des émissions de gaz à effet de serre sont liées à la consommation de viande. Pour doucement modifier nos habitudes culinaires, nous pourrions baisser les prix des repas sans chair animale dans les cantines municipales.
  • Les arbres nous protègent des fortes chaleurs, offrent des refuges aux oiseaux et embellissent nos vies : nous pourrions planter des arbres pour faire en sorte que partout, à Rezé, dans toutes les directions, l’on voit au moins un arbre.
  • Le château de Rezé est l’un des quartiers les plus denses de Rezé : ne construisons pas d’immeubles place Odette Robert et, rénovons cette place pour y créer un magnifique îlot de fraîcheur.

Contre la barbarie, l’écologie politique.

Les violences et les divisions entraînent les violences et les divisions. Nous devons résister à ce cycle suicidaire. Nous voulons œuvrer pour la paix, la justice, l’avenir.

Début mars, les USA ont donné un aperçu terrifiant du monde que les extrêmes droites cherchent à imposer. Monsieur Trump ne pense les relations internationales qu’en terme de rapports de force, de conflits militaires ou économiques, sans considération pour la justice internationale et la liberté des personnes.

De transformation des médias et réseaux sociaux en outils de propagande, de surconsommation en compétitions fratricides, d’égoïsmes en gaspillages, de spéculations en spoliations, de xénophobies en racismes, les possesseurs de capitaux et les régimes autoritaires nous divisent et limitent les capacités de résistance des peuples.

Nous restons dans nos murs, devant nos télés ou derrière nos téléphones. Nous ne vivons plus avec mais contre les autres. Nous nous réfugions dans le refus des différences, dans l’exclusion des autres. En rejetant les autres, nous rejetons une part essentielle de nous-même : nous rejetons nos naturels besoins d’entraide et de partage. Ce refus des différences diminue grandement nos capacités à coopérer, à agir librement ensemble.

Refusons aux xénophobes, aux racistes, aux anti-sémites, aux criminels de guerre, à ces dirigeants et dirigeantes politiques ou économiques qui ne respectent pas nos libertés, le droit de diriger nos vies.

Pour refuser l’escalade des divisions, des intolérances et de la violence, remplaçons les dynamiques de concurrence par des dynamiques de coopération. En diminuant les barrières, en augmentant les liens, nous augmenterons les possibilités de régler pacifiquement les conflits.

Ceci se construit aussi localement. N’alimentons plus l’ambiance généralisée de compétitions fratricides  : apprenons à saluer nos voisins, respectons-nous, dialoguons, cultivons les compromis plus que les conflits.

Nous voulons plus de rues, moins de routes.

Nous avons abandonné les rues. Ce ne sont plus des lieux de vie. Une autre ville est possible. Les routes peuvent redevenir des rues, des lieux de vie, de ballades, de rencontres amicales.

Les routes favorisent nos déplacements. Grace à elles nous rendons visite à nos familles, nos amis, nous allons sur nos lieux de travail ou de loisirs. Les routes nous relient.

Durant des décennies nous avons favorisé uniquement les voitures. Les villes ont été organisée non pas pour y vivre mais pour aller le plus rapidement d’un lieu à un autre. Ainsi, nous avons abandonné les rues. Ce ne sont plus des lieux de vie. Ce sont parfois des lieux de danger. Nous avons parfois peur de sortir de chez nous. Alors, souvent, quand nous sortons de nos logement, nous montons dans nos voitures pour rejoindre d’autres lieux entourés de murs, tous et toutes isolées des autres.

Ce constat n’est plus aussi vrai qu’auparavant, les villes se modernisent en diminuant la place des voitures individuelles, favorisant les transports collectifs ou les véhicules non motorisés. Ça ne suffit pas. En effet, si des axes magistraux cyclistes fleurissent sur la métropole, nous habitons souvent au bord de voies dangereuses car optimisées pour les voitures, pas pour les personnes et, la philosophie reste globalement la même, se déplacer le plus rapidement possible, oublier de ralentir, oublier de vivre.

Une autre ville est possible. Les routes peuvent redevenir des rues, des lieux de vie, de ballades, de rencontres amicales.

Nous avons le devoir de donner à toutes les personnes les moyens de sortir sans crainte. Nous pourrions commencer en multipliant les bancs publics ainsi que les lieux ouverts d’activité et de convivialité. Chaque personne doit être certaine que partout, en ville, elle trouvera un banc, un lieu où s’asseoir, reposer ses jambes, reprendre son souffle ou rencontrer d’autres rezéens ou rezéennes, sereinement.

2025, le réveil de l’écologie à Rezé

En 2020, à Rezé, nous avons défendu la protection des personnes, le respect de la vie et le partage du pouvoir. Avec tous et toutes les citoyennes le souhaitant, actualisons collectivement ce dont nous avions rêvé pour Rezé, critiquons et approfondissons les thèmes que nous avions abordés.

Pour que l’écologie vive à Rezé, nous avions présenté une liste écologiste et citoyenne autonome à Rezé en 2020. Nous avions en toute transparence débattu de tous les sujets et défini nos valeurs communes : « Protéger les personnes, respecter la vie, partager le pouvoir ».

En 2020, nous avions émis des propositions concrètes pour que toutes les personnes puissent bien vivre à Rezé, pour une économie locale dynamique et respectueuse de l’avenir, pour sécuriser l’espace public, pour diminuer les conséquences de la hausse des coûts de l’énergie, pour renouer avec les innovations démocratiques rezéennes.

En 2026, il y aura de nouveau des élections municipales. Que nous présentions ou non de nouveau une liste autonome, c’est le bon moment pour débattre du fond, des idées, de ce que nous souhaitons pour Rezé. C’est le bon moment pour dialoguer avec toutes celles et tous ceux partageant ces valeurs, pour échanger en toute transparence, en dehors de toute compétition politicienne. C’est maintenant qu’il nous faut parler pour que les idées écologistes vivent et soient reprises par toutes les futures listes.

Pour que les élues ne soient pas des dirigeantes ou des dirigeants mais vos représentantes et représentants, venez critiquer nos idées, exprimer vos envies, vos rêves pour Rezé. Pour garantir qu’aucun propos ne sera déformé, ces rencontres seront filmées. Pour sortir des compétitions politiciennes, les restitutions vidéos de ces rencontres seront librement accessibles à toutes et tous.

Rendez-vous Salle Jean Baptiste Vigier, 8 rue Jean Baptiste Vigier, 44400 Rezé, de 20H30 à 22H, les lundi 20 janvier, 17 février, 17 mars, 14 avril, 19 mai et 16 juin 2025.

Pour une démocratie vivante et transparente, venez librement discuter avec nous.

Bonne année 2025

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