Le président de la république a déclaré : «On aime la bagnole. Et moi je l’adore.» . Pourtant, en France, le transport routier produit environ un tiers des gaz à effet de serre : nous devrions limiter nos déplacements automobiles. En changeant nos habitudes, nous pouvons gagner un peu de liberté, de convivialité, de vie.
Moins conduire pour sécuriser les déplacements
En limitant nos déplacements automobiles on facilite la circulation de celles et ceux qui n’ont pas d’autres choix que de se déplacer en voiture et on sécurise les rues pour les piétons.
Acheter une voiture pour aller au travail afin d’acheter une voiture ?
Dès 1974, un laboratoire de recherche du CNRS a prouvé qu’en comptabilisant le temps de travail nécessaire pour acheter et entretenir un véhicule, la vitesse réelle des voitures est globalement inférieure à celles des vélos. En diminuant nos contraintes financières, les déplacement doux limitent notre servitude volontaire.
Passer moins de temps sur la route
La vitesse moyenne automobile en ville est inférieur à 16km/h et nous devons souvent nous garer loin de nos destinations. Quand on utilise un vélo en ville, on se déplace plus vite.
Ne plus se couper du monde
En favorisant la marche à pied ou le vélo, nous retrouvons la liberté de respirer à l’air libre, de saluer nos voisins, de sourire aux inconnu-e-s, la liberté de vivre.
Agir localement
Nous sommes, dans nos quartiers, les personnes les plus à même de détecter les trottoirs trop étroits, les rues où les automobiles roulent trop vite, les croisements dangereux… Signalons à la mairie et à Nantes Métropole nos besoins de sécurisation des déplacements doux. Agissons pour que nos rues ne soient plus juste des routes mais aussi des lieux de promenade, de convivialité.