Bonne année 2024

En 2024, une à une, choisissons une action vertueuse, simple, agréable et à notre portée pour, en douceur et avec plaisir, reprendre le contrôle de nos vies.

Suppression de l’impôt sur la fortune et destruction des services publics, politiques ultra-libérales et compétitions fratricides, surconsommation et égoïsme, transition énergétique et impasse productiviste, artificialisation des sols et perte de biodiversité, croissance du PIB et augmentation des inégalités, accumulations déraisonnables et privations insupportables, bouleversements et phénomènes climatiques extrêmes, pollutions et empoisonnements, intolérance et barbarie, peurs et haines… Nous savons ce qui nous tue.

Taxer équitablement les profits et financer les services publics, politiques sociales et fraternité, modération et générosité, sobriété et prise en compte des limites planétaires, végétaliser nos villes et laisser le vivant prospérer, décroissance du PIB et partage équitable des ressources, moins de biens et plus de liens, sortir de la dépendance aux énergies fossiles, diminuer nos déchets et protéger les terres fertiles, tolérance et respect, confiance et accueil… Nous savons ce qui peut nous sauver.

Ensemble, sans haine ni violence mais avec détermination, vivons différemment. Changeons localement, renouons avec notre humanité, retrouvons du plaisir, du sens, en toutes choses et, petit à petit, construisons un autre monde, plus respectueux de nos vies, de la vie, de l’avenir.

Se déplacer sans véhicule à moteur durant quelques jours, cuisiner sans viande un jour par semaine, essayer de limiter nos consommations de pesticide, limiter nos achats d’emballages jetables en plastique, prendre le temps de sourire et, pourquoi pas, d’engager une conversation avec cette personne que l’on croise si souvent,… En 2024, une à une, choisissons une action vertueuse, simple, agréable et à notre portée pour, en douceur et avec plaisir, reprendre le contrôle de nos vies.

Auteur : François NICOLAS

Militant écolo, je veux agir pour que nous refusions enfin que la prospérité temporaire des un-e-s se traduise par la mort de faim définitive des autres : « Vivre simplement, pour que les autres puissent simplement vivre. » Aux objectifs de victoires de quelques-un-e-s construites au dépend de multiples défaites des autres (ce que vous appelez compétition, la rage au ventre, les poings serrés), je préfère les objectifs de partage, d’amour et de respect (ce que tu appelles utopie anarchiste, le sourire aux lèvres, la main ouverte).

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